Cicéron Angledroit
Auteur de romans policiers (mais rigolos quand même)
Cicéron Angledroit
Auteur de romans policiers (mais rigolos quand même)Itinéraire d’un besogneux
Le poids des chiffres.
Parfois il est nécessaire de se poser, de réfléchir et d’analyser. Sans cela l’action ne serait qu’improvisation brouillonne. La vie d’auteur en est une bonne illustration.
Pour mémoire mes livres sont publiés, depuis fin 2013, à compte d’éditeur. Les dynamiques Éditions du Palémon me font confiance et font un boulot remarquable à tous les niveaux. Ils sont diffusés et distribués par des acteurs nationaux de poids (Cap Diffusion et MDS). Un vrai travail de pro identique à celui fait pour les locomotives littéraires qui envahissent nos écrans et défigurent nos beaux culs de bus. Mais quelques chiffres avant de continuer :
– 11 livres publiés à raison, ces trois dernières années, de deux par an.
– 59 dates de signatures en 2018 (des journées entières, je n’apparais pas pour moins) par monts et par vaux (surtout par vaux).
– 14 000 kilomètres (j’arrondis, c’est un peu plus) parcourus en voiture en 2018.
– 5000 bouquins (péniblement) vendus, tous titres confondus (y compris les E-books) en 2018 (mon année de référence pour cette analyse). Légèrement moins que l’année précédente malgré deux titres supplémentaires.
– Sur ces 5000 livres vendus, 2137 l’ont été directement par moi en dédicaces.
– 3700 amis Facebook (amis réels, famille, lecteurs, blogueuses-eurs, libraires et, surtout, inconnus qui m’invitent juste pour que j’aime leurs pages. Cette donnée fait un peu mélanger des choux et des carottes dans cette comptabilité mais elle a son importance).
Faisons une courte analyse : Seulement 2863 livres ont été vendus sans passer par mes mains. J’ai vendu une moyenne de 36 livres par séance (avec des hauts et des bas). J’ai parcouru un peu plus de 6,50 kilomètres, pour vendre 1 bouquin à 10 euros (sur lequel je touche 80 centimes bruts). Pour l’anecdote, car ça n’est pas le plus important, chaque journée de déplacement, proche ou lointain, me rapporte 29 euros bruts, avant charges et impôts (3.60 euros de l’heure). En plus de tout ça j’ai trouvé le temps d’écrire deux bouquins dans l’année, de faire mes « repérages » et les kilomètres supplémentaires qui y sont liés, de vivre, de faire un peu de vélo, de partir (beaucoup) à droite, à gauche. C’est ce que j’appelle une passion.
Voilà le bilan.
Qu’est-ce que j’en retire ? Pas grand-chose si ce n’est que je mets un peu mieux le doigt sur le malaise que je ressens depuis quelques temps. Et je pense que c’est assez symptomatique, tout ce que je décris ici, du vécu de nombreux auteurs de ma catégorie. Pourtant, comme Victor Hugo, je suis membre de la Société des Gens De Lettres (SGDL). Je n’en veux pas du tout au système que je trouve bien équilibré et ne viendrai pas alimenter la polémique sur la répartition du prix des ventes. Chaque métier ne tient (à peine debout) qu’en fonction de cet équilibre. Et, malgré cette répartition, je suis persuadé qu’il y a moins de libraires fortunés que d’auteurs riches. Je dois donc me remettre en question, et moi seul. Vends-je mieux à 500 kilomètres qu’à 50 ? Et si je ne vends pas plus est-ce la faute des autres ? Non et non, c’est un tout. Le libraire, pour vivre et souvent survivre, doit faire du chiffre. Alors il vend ses articles de première nécessité (Mussi et Busso, par exemple, si utiles pour l’anniversaire de la grand-mère) qui lui assurent un chiffre certain et pérenne, ses articles exceptionnels (Houellebecq, par deuxième exemple) qui lui permettent un « coup » assez régulièrement même si c’est moins « fonds de commerce » que les précédents, les OVNI fulgurants (Trierweiler, son copain Hollande ou Sarko qui vendent du scandale ou les ruines de leur passé si glorieux à leurs propres yeux) et, sans oublier, les indispensables (Nabila, Onfray, Zemmour, témoins vivants et télévisuels de notre époque). Bref, il vend ce qu’on lui demande… Qu’on lui demande de vendre mais aussi ce qu’on lui demande en entrant dans sa boutique. Sa survie en dépend et, par conséquent, il n’a guère de place pour les auteurs de second rang. Les livres entassés, en ordre alphabétique, sur les rayonnages périphériques ne sont que de la déco, de la mise en ambiance, ne nous y trompons pas (un peu comme les plats cuisinés en plastique dans la vitrine de certains traiteurs, j’en ai vu).
Souvent, pas toujours mais très souvent, j’arrive sur mon lieu d’intervention pour la journée. Mes livres, en nombre conséquent m’attendent sur la table. Je passe six, sept, huit heures (je ne compte pas mon temps) à interpeler les passants. Je vends mes 36 bouquins (puisque c’est la moyenne) et je repars, contrarié, en en laissant encore autant ou plus sur la table. Je culpabilise (alors que j’ai fait tout le boulot). Je ne devrais pas car, trop souvent, si je repasse le lendemain, il n’y a plus aucune trace de la veille. Pas un bouquin en rayon. Ils sont tous repartis ou attendent mon prochain passage dans un carton. C’est moins le cas dans les enseignes où je viens régulièrement et où on me « connaît ».
Premier enseignement : la fidélité paye et, aussi parfois, les lecteurs reviennent et demandent : « vous n’avez plus de bouquins du mec qu’est passé la semaine dernière, un mec avec un drôle de nom et une casquette ? » Ce que j’écris-là est une réalité et je ne peux pas en vouloir au libraire qui a déjà eu la gentillesse et le culot de m’accueillir. Ce serait cracher dans la soupe. Mais il lui faut toute la place pour ses articles de fonds, ses OVNI et ses indispensables. Ceux que les gens réclament. Eh oui, il est bien là le problème ! Les lecteurs ! Les consommateurs… Et ce phénomène est général. Plus de gens fréquentent les Mc Do que les étoilés du Michelin. Pas que je me compare, dans mon domaine, à un académicien ou à un étoilé mais quand même… Et mon éditeur pratique pourtant des tarifs plutôt « Mc Do ».
Les enseignements ? Continuer à écrire puisque j’aime ça. Je le dois aussi à mes personnages qui vivent tant en moi. Les arrêter serait déjà mourir à moitié. Écrire pour ceux qui m’aiment et que je remercie vraiment du fond du cœur (j’ai d’ailleurs l’impression de les connaître toutes et tous). Reprendre tous ces chiffres et en tirer des conséquences. En 2020, je refuserai (quel culot de dire ça, car en réalité, je sollicite plus souvent que je ne suis invité) tout déplacement supérieur à 100 kilomètres de chez moi (ça sera Mappy le juge arbitre. Et j’en ai marre des Formule1) sauf cas très particuliers de la Haute-Normandie et de la Bretagne restreinte qui entoure ma maison d’édition. Terminée l’envie de me faire plus gros que le bœuf ! Mes livres ? Venez me rencontrer où je serai, tentez de les commander chez votre libraire préféré (c’est un passionné, il trouvera), osez Amazon (mais il se dit, chez le précédent, que vous connaissez déjà) ou adressez-vous directement au Palémon (www.palemon.fr). Depuis une dizaine d’années que je cours partout, je deviens clairvoyant. Tout le monde veut le beurre et l’argent du beurre et j’en ai marre de baratter.
Bon, j’ai le douzième Cicéron sur le feu et, croyez-moi, il m’en fait voir.
À Bientôt !
Claude.
Hello Cicéron (si je peux me permettre cette familiarité !),
Je suis un fan de vos livres depuis que j’ai découvert le 1er chez France Loisirs un jour où vous étiez dans les murs.
Depuis je passe commande régulièrement par 2 ou 3 pour accompagner mes jours de congés et j’ai les 10 … où est le 11eme pas encore publié par votre éditeur ?!
Votre message est tellement vrai (et pourtant je ne suis pas un grand lecteur dixit mon épouse qui aime m’entendre rire à vous lire).
Ne vous arrêtez pas !
Cordialement
NB : peut-on créer une cagnotte leetche pour financer les livres à venir
Merci cher Pascal ! super sympa votre message… non pas de cagnotte, je ne reviens pas cher à écrire (juste quelques cafés) …le onzième sort dans 8 jours… Comme un cheveu sur le wok… Bien amicalement et à bientôt!
Eh ben voilà, j’attends le 20 avec impatience….. Deja lu tout les autres. Retenu chez mon libraire(eh oui, je fais travailler le tit commerce de mon village) Excellente Librairie du Golfe à Locmariaquer 56. Alors je me souhaite une très bonne lecture pour les cheveux dans le ok……..et on vent pour l’écriture du
n° 12 !!!!
Oh merci Dany! cet avis breton me touche particulièrement! Le wok est imprimé, il arrive! à bientôt!
Bonjour, il est loin le mythe de l’écrivain qui vit de ses rentes ou ventes. Que de travail pour faire connaître Cicéron alors que quand on le connaît, on ne peut plus s’en passer. A ce propos, vivement le prochain
Cher Yves, le prochain est déjà sorti de l’imprimerie et piaffe d’impatience… Sortie officielle le 20 septembre! Amitié!
Salut collègue, tu as tout à fait raison. Je partage complètement ton analyse. Courage, il faut y croire. Amitiés
Hello! constat froid et réaliste… Mais on continue! 🙂
Coucou Cicé!!! On se connait depuis un moment et j’ai ts tes bouquins. Je parle de toi autour de moi et te fais de la pub à mon tt petit niveau. La situation des petits auteurs est catastrophique.Même s’ils se démènent en bossant w ends et jours fériés.Alors je trouve que tu as raison de ruer un peu ds les brancards. Je te souhaite le meilleur , j’attends ton nveau bébé avec impatience!!!Des bises!!!!!
Coucou chère Marie-Pierre! Le nouveau bébé est imprimé et devrait sortir de clinique le 20. Tu fais évidemment partie des lectrices que je remercie avec amour… à bientôt! Bisous!
Il est vrai que le métier est dur. Je pense que c’est la passion de l’écriture qui pousse cette multitude d’écrivains qui ne sont connus que par quelques milliers de lecteurs. Mais il n’y a pas rougir, vous nous apportez tellement que vos livres devraient être prescrits par les médecins (je sais ce n’est pas de moi). Et le meilleur, c’est de pouvoir vous rencontrer. A bientôt.
Merci Jean-Jacques! Tu es toujours dans le coin? à bientôt, alors…
Bravo pour cette chronique , que de vérités dites , en effet dans les librairies on ne voit que les « bankables » que d’ailleurs je n’achète pas , toujours plus dans leurs poches , car tant d’auteurs brillants et peu connus . Je remercie Marie Jo de m’avoir fait decouvrir ton univers l’an passé . et aussi les editions Palemon rencontrées au salon du livre d e paris où j’espère retourner l’an prochain . d’ailleurs je commanderai directement chez eux , car pas trop copine chez amazon .
Bon vent pour le 12 eme – livres déjà lus de 1 à 4 et 10 . a bientot pour les photos sur Insta
Bises michele bouquot
A très très bientôt chère Michèle!
Beaucoup de vecu partagé. Merci pour ce temoignage clairvoyant. Max Obione
Merci cher Max! c’est salutaire de faire le point de temps en temps…
Hello cice
Trop contente de pouvoir enfin pouvoir passer un bon moment avec ton 11eme opus
Ton article est criant de vérité comme toujours tu as les mots justes
Quelle belle plume !!
et merci à toi d’aller a la rencontre de tes lecteurs,
Ce visuel est très sympa
J’adore
A bientôt a thiais
Merci chère Véro!! Oui, vivement Thiais! 🙂 🙂 Je t’embrasse.
je suggere le furet du nord de st quentin en yvelines michele
Avec plaisir! c’est dans ma « circonscription »… 🙂
Comme je te comprends, courage à toi et si tu es libre les 12 et 13 octobre viens en voisin faire un tour au festival culturel Plumes en fêtes.
Bises
Merci Nathy! Mais ce week-end là je serai à Attignat…Et puis Echarcon, c’est trop loin maintenant que cette ville fantôme s’est coupée du monde 😉
Bisous
Dommage que tu ne sois pas disponible, c’est tellement loin que tu peux t’y rendre à cloche pieds….
Rires…. De Mennecy, c’est bien plus direct de se rendre à Bourg en Bresse qu’à Echarcon. C’est direct par l’autoroute… Alors que pour Echarcon, depuis que le maire a décidé d’isoler son village mourant, il faut multiplier le trajet par dix…
Bonjour Cicé.
Vivement le 20 septembre car effectivement comme le souligne l’éditeur: « De nombreux cas d’addiction ont été rapportés. Cette addiction semble irréversible…. »Donc ça te donne une sacrée responsabilité car nous sommes nombreux à être en manque dés la dernière aventure terminée. Longue vie à tes personnages!
Merci cher Patrick! Heureusement qu’il y a des gens comme toi pour les faire vivre mes personnages…et je te promets beaucoup de surprises dans celui qui s’apprête à quitte la clinique-entrepôt bretonne, où il est encore confiné, pour envahir le vaste monde… Amicalement !!
Cicé,tu as probablement mis les mots sur ce que pensent beaucoup de « petits » auteurs et ta colère est légitime.Le système du livre est tellement particulier.Heureusement, grâce à internet,les réseaux se créent en dehors des sentiers battus du livre et des critiques autorisées.Quand je vois le nombre de manifestations littéraires que tu honores de ta présence,je me dis qu’il est normal qu’à un moment donné,tu craques un peu face à l’injustice de ce milieu.
Cela dit,tu as des lecteurs fidèles qui reconnaissent et apprécient ton travail,ne l’oublies jamais.
Bises.
Coucou « Stéphanie de la première heure » ! En réalité, je ne suis pas en colère mais plutôt factuel. Et tu as raison, sans les réseaux (et Facebook en particulier) je n’aurais aucun des chiffres sur lesquels je m’appuie à fournir. Mais je dois être honnête avec moi-même…c’est comme en météo, le « ressenti » est bien loin de la réalité. Plus j’ai de bouquins en catalogue, moins j’en vends et quand je considère que celles et ceux, comme toi, me suivent fidèlement je me demande, au final, combien j’ai de lecteurs…si tu divises mes ventes par dix il ne reste plus grand monde… mais, ceci étant, je continue avec plaisir. Je quitte à l’instant René, Momo et Vaness’…. Gros bisous et très bon week-end!
Hello Cicé, tes chiffres sont imparables et ne déforment pas la réalité. Tout au plus montrent-ils un niveau de ventes que peuvent t’envier nombre de petits auteurs (et j’en fais partie) qui ne se démènent pas comme toi. Je rajouterai néanmoins dans la colonne des plus les défraiements versés par certains salons. Ils sont de plus en plus rares à le faire, hélas ! Haut les coeurs, l’ami !
Coucou Isabelle! tu as raison mais ça n’est pas vraiment un bilan comptable. je ne me plains pas de ne pas gagner assez, j’expose juste la réalité. En plus j’ai l’immense chance d’avoir un éditeur qui participe aux frais que j’engage. Concernant les salons, il y aurait beaucoup de choses à dire comme, par exemple, le double-régime: les vedettes (auteurs ou simples people) bénéficient de tous les égards et les clampins se débrouillent. Rares aussi sont les points de vente qui, par exemple, t’offrent un petit budget déjeuner. pourtant, parfois, tu fais vivre gratuitement leur rayon et tes ventes génèrent une marge sensible sur le chiffre de la journée. On nous prend assez souvent pour des animateurs de têtes de gondole envoyés par l’éditeur. En même temps on est bien contents qu’ils nous accueillent… tout est un rapport de force. J’ai vu des auteurs arriver en taxi, vendre pendant une heure trente et repartir par le même taxi…. Mais, bon, c’est pas moi qui changerait le monde, j’ai autre chose à faire… des bises et à bientôt!
Merci Cicéron pour ce retour super honnête. Je le vois bien comme un constat, mais positif quand même, même si… Je te croise sur les salons et tu es drôlement doué, sans compter ta série que j’ai découverte en 2018 qui fait de toi un auteur unique. Continue, les petits ruisseaux font de grandes rivières. Amicalement et à bientôt au salon Sang pour sang Thriller à Longperrier.
Coucou chère Chris! Voilà c’est juste un constat…car il faut, de temps à autre, prendre un peu de recul et regarder dans quelle direction on va. C’est ce qui m’arrive. Recadrer un peu les choses pour améliorer le résultat ou diminuer l’effort..
Je suis super content de te revoir à Longperrier…ça approche.. Je t’embrasse.
Bon Courage mon Ami
Je te soutiens de tout cœur mais je ne passerai pas par Amazon : que cela soit dit.
Tu as raison de faire cette analyse mais n’empêche, tes gars t’attendent.
Bises et Très Bonne Continuation
Coucou chère Leyla!
je te remercie vivement et tu as raison (c’est d’ailleurs pour ça que j’ai commencé par citer les libraires dans mes lieux de disponibilité) sauf que… Parce que, oui, il y a un « sauf que ». Les libraires rejettent toutes les fautes sur Amazon mais il ne faut pas oublier que beaucoup de libraires ne travaillent pas avec MDS parce que c’est trop « compliqué » d’avoir deux distributeurs. Ils ont déjà Interforum qui les gave et ça leur suffit. Va commander un de mes bouquins chez l’un d’eux et tu verras…S’ils ne privaient pas leur clientèle d’un pan entier de leur métier, s’ils faisaient leur boulot qu’ils ont tant de mots pour valoriser, des acteurs comme Amazon ne seraient pas ce qu’ils sont. Il y a beaucoup d’hypocrisie dans ce milieu. La distribution ne doit pas être la lutte des auteurs. Et si Amazon fait si peur (à juste titre) c’est qu’il se trouve que le marché (et les lecteurs) lui donnent raison. Le marché est très démocrate. Il ne faut pas généraliser et beaucoup de libraires font le job et passionnément. Mais pas tous.. ceux qui ne le font pas ouvrent la brèche. Déjà qu’ils s’organisent entre eux au lieu de se tirer dans les pattes par distributeur interposé.
Gros bisous et à bientôt chez un libraire ou ailleurs.
Très cher Cicé,
J’entends ce que tu me dis MAIS ne parle pas s’il te plaît de la “démocratie” car cet avec ce mot magique que les gens sont e….ès dans ce bas monde actuellement …..
Bonjour Claude .
J’attends depuis longtemps l’occasion de te rencontrer à nouveau pour pouvoir acquérir quelques livres par toi dédicacés . J’ai en effet quelque retard, j’espère te revoir un jour à Auxerre, mais cela doit dépasser les 100 kms, et moi, de mon côté, je me déplace rarement au-delà, mais moi, c’est à cause de l’âge …
Mais d’une façon ou d’une autre, je vais combler le manque, le manque surtout de rigolade . Tu me manques ainsi qu’Henri (Girard bien sûr) !
Bien amicalement :
Odile
Bonjour chère Odile!
je te remercie de ces pensées.. Mais si, on se reverra! Tu me manques aussi.
Je t’embrasse.
Claude
Ah c’est super Cicé ! Tu viens cette année encore à Attignat ! Je suis trop contente. Dès que j’arrive au salon, je te cherche , tu es le premier auteur pour moi . Tu sais que tu es très apprécié, plus que certaines » locomotives » . Je n’achète pas des livres pour faire style que je connais des auteurs connus. Non, moi j’achète tes livres parce qu’ils me plaisent ! Et en plus tu es un auteur super sympathique, j’ai toujours plaisir à discuter un peu avec toi, et j’adore tes dédicaces!!!
A bientôt à Attignat
Chère Josiane,
je suis impatient de te retrouver à Attignat. ça approche d’ailleurs à grands pas. Nous pourrons ainsi discuter.
Je t’embrasse.
Claude
bonjour cicé, fidele lecteur , je suis etonné de ton propos, je trouve tes ouvrages facilement chez les libraires , presse et meme en grande surface, en bretagne ton éditeur fait bien son boulot!
j’aime tes bouquins, d’autant plus que j’ai ete un » breton de paris » durant les années 80/90
et j’en ai usé des fourgonnettes en banlieue et surtout a vitry !
je te suis avec plaisir a chacune de tes parutions,et retrouve avec bonheur tes personnages
tiens le cap
KENAVO !
Bonjour cher Jean-Luc! et merci de ton message réconfortant. Je suis bien d’accord avec toi et je sais que Palémon fait tout son boulot. J’adore les bretons de paris (qui sont peut-être plus nombreux que les bretons de Bretagne…rires) et je suis sûr que mes balades te rappellent des souvenirs devenus bons avec le temps qui passe. Les pires galères finissent toujours par se transformer en bons souvenirs. Mais il n’en reste pas moins que les chiffres (réels) parlent et que, tous les deux, nous sommes plutôt dans le « ressenti » (comme on dirait à la météo). Mais je persévère. Mon 11ème te conduira dans le treizième (où, c’est vrai, la diaspora bretonne est bien minoritaire) où tu as surement dû balader tes fourgonnettes..
à Bientôt e-t encore merci!