Nous voici catapultés, René et moi, en grandes pompes et surtout en catimini – tout le talent de la diplomatie française – à Séoul, capitale de la Corée du sud. Le garde des Sceaux en personne nous a missionnés afin de récupérer, en toute discrétion, un mystérieux document habilement camouflé dans une indétectable clé USB. Quand vous saurez que celui qui doit nous la remettre, en échange d’une photo dédicacée de notre Président de la République, n’est autre qu’un des principaux vieux parrains de la mafia de Busan, hautement respecté en raison de son passé et, surtout, de son grand âge (là-bas, les vieux ça ne compte pas pour du beurre), vous allez tout de suite comprendre l’enjeu. Vous vous doutez bien que l’affaire est très « limite » diplomatiquement parlant et que nager entre deux eaux, flanqué de René, n’a pas été une mince affaire.




