Tiens bon l’pinceau, y a des coulures !
Quand une gamine me mène par le manche… de son pinceau.
Quand on n’y connaît rien en barbouille, on ferait mieux de se coller devant une série amerloque à la télé. C’est que j’aurais dû faire. C’est ce que je fais de mieux. Alors quelle idée m’a pris d’aller fourrer mon nez dans ces tubes mal rebouchés ? Les odeurs de térébenthine ont rendu tout le monde maboule. Momo tombe amoureux d’une vieille aristo qui balade un mini-chien rose, moi je ne fais que des conneries (manipulé par le bout du nez par une minette. Ça change, hein ?) et René fout des coups de pied dans la fourmilière et des coups de butoirs dans la bonne de notre suspect number One. Le commissaire en perd, momentanément, sa déontologie atavique. Mais heureusement que, même en congé « attentat », Vaness’ ne perd pas le nord. Si elle n’était pas là, il me faudrait l’inventer celle-là. Mais tout se termine bien car, enfin, la Russie reconnaît mon talent. « Nul n’est prophète en son pays » selon Luc et Matthieu. Ils avaient bien raison, ces mecs qui devaient être les René et Momo de Jésus. Enfilez un tablier, on y va !